Tout le monde s’entraine pour des raisons différentes et des objectifs différents. Mais quelque part, nous avons des similitudes aux athlètes, et s’entrainer comme tel présente de nombreux avantages.

Qu’est ce qu’un non-athlète par rapport à l’athlète ?

La différence réside surement dans l’objectif principal lié à la spécificité : faire un 400m, soulever 2x son poids de corps au soulevé de terre ou être un joueur de football américain. Cela nécessite de programmer de façon précise le développement des compétences, la quantité (volume de séances et fréquence), l’intensité avec de la rigueur, un état d’esprit et en créant des habitudes.

Un non-athlète n’est pas nécessairement lié à un objectif précis mais plutôt à un système : vouloir réduire les douleurs chroniques, perdre du poids, être en forme et pouvoir faire une randonnée sans crainte du dénivelé, etc…

Cependant, les non-athlètes sont de même composition que les athlètes. Cela comprend le besoin des éléments de base du système comme la capacité aérobie, la coordination, l’équilibre, la réactivité, la mobilité, la stabilité, la respiration, la force, le contrôle moteur, la posture, le contrôle multidimensionnel.

Qu’est ce qu’un non-athlète ne fait pas ?

Que l’on soit athlète ou non, l’objectif général de s’améliorer est pour toute personne qui s’entraine et l’entrainement n’a pour but que de devenir une meilleure personne chaque jour que l’on souhaite perdre du poids, gagner en force ou développer sa masse musculaire.

Pour la performance ultime, un athlète viendra à développer les gammes de mouvements de base, les schémas moteurs, utiliser des exercices et mouvements correctifs, construire la stabilité en lien avec les articulations et la demande des tâches du sport, développer l’endurance, apprendre à créer de la force, améliorer et utiliser la vitesse-force et force-vitesse, développer la vitesse, la puissance, la pliométrie et l’agilité, optimiser l’efficience neuromusculaire.

Tout cela contribue à améliorer l’action du mouvement, c’est à dire, additionner le développement de la force à l’expression du mouvement.

La plupart des entrainements chez les non-athlètes sont démunis de l’expression du mouvement et ajouter certains composants peut avoir des avantages non-négligeables.

Un avantage non-négligeable.

Un avantage non-négligeable est certainement celui de la réduction des blessures et des douleurs chroniques.

En effet, on note aujourd’hui plus de blessures et de déséquilibres posturaux et de force chez les non-athlètes, les « sédentaires », les personnes travaillant au bureau 8h par jour. Même si les blessures peuvent arriver chez les athlètes, elles peuvent être de natures différentes et moins liées aux douleurs chroniques dû à une activité minimum.

Les premières causes de blessures liées aux douleurs chroniques du dos, de chutes, sont la perte de force exercée sur le sol, la perte de la force de réaction au changement, l’expression du mouvement par manque de mouvement, tout cela en lien avec la coordination, l’équilibre, la réactivité, le contrôle moteur. L’effet négatif de l’effet de chaine. Un problème de hanche, un genou rentrant, le cheville en éversion, etc…

Les éléments de la condition physique.

L’agilité est la capacité de bouger et de changer la direction et la position du corps rapidement et efficacement tout en étant sous contrôle. Cela nécessite des réflexes rapides, de la coordination, de l’équilibre, de la rapidité et la construction de solutions nécessaires à une situation changeante.

Être agile, c’est contrôler la posture dans le mouvement et se déplacer dans une meilleure position pour entreprendre une action. L’agilité, la pliométrie, la vitesse sont des éléments clés de condition physique. En plus d’améliorer l’expression du mouvement, l’action du mouvement, la coordination, l’équilibre, la réactivité, le contrôle moteur, vous développerez une meilleure stabilité des articulations et réduirez les déséquilibres musculaires.

Bien évidemment, il est important de prendre en compte d’où vous démarrez. Il ne s’agit pas de démarrer au niveau d’un athlète sans regarder qu’elle est la fonction de votre mouvement. Les corrections sont nécessaires en démarrant de la base pour développer une meilleure stabilité, une meilleure performance.

Comment faire ?

La progressivité est la partie importante de l’entrainement ou comment élever les niveaux sans pousser à l’extrême le plafond.

En effet, une fois que vous avez établi le point de départ où vous êtes, vous devez développer les schémas moteurs des mouvements de base, améliorer votre posture, votre stabilité, construire la force pour progressivement aller vers le développement de la force endurance.

Il s’agit de surcharge progressive en tirant un peu plus le sol, ajouter des répétitions puis des séries et ensuite augmenter les charges, la distance.

Vous allez pouvoir ensuite développer l’agilité, la pliométrie et élever le niveau vers la puissance des mouvements de base. Ces étapes vont vous amener à créer davantage de réaction avec le sol, d’exercer plus de force au sol.

Différentes méthodes et mouvements sont possibles et sont à faire en fonction du ressenti. C’est ici que l’exploration, le jeu prend sa place. Il n’y a pas besoin de compter des répétitions, du temps, des séries.

La seule différence entre l’athlète et le non-athlète réside dans le fait de l’objectif et la recherche constante d’un objectif à un autre en ce qui concerne les athlètes. Développer les mêmes compétences en tant que non-athlète ne peut qu’améliorer votre forme, votre état d’esprit, votre perte de poids, votre posture, etc…

Pour en savoir plus : le coaching 1 : 1